lundi 31 mars 2008

A venir : un reportage à la librairie communiste

Située Avenue Volders (encore elle), la librairie communiste ne fait pas dans les artifices. Elle semble être l'émanation d'une certaine population qu'on ne croit pouvoir croiser qu'à Saint-Gilles, ou presque. De l'autre côté de la rue s'est installé récemment une librairie d'un tout autre genre, qui déménagera d'ailleurs prochainement dans le haut de l'avenue.

L'Avenue Volders : un peu de tout

Joignant le Parvis et la Porte de Hal, l'Avenue Jean Volders jouit d'une certaine classe. Ses bâtiments, dont une bonne partie sont d'inspiration hausmanienne, datent du début du siècle. Cependant, un manque d'entretien public a fait perdre son cachet à l'avenue. Si certains bâtiments bien entretenus subsistent (le restaurant La Porteuse d'Eau en est un bon exemple), la majorité des constructions est dans un état peu convaincant. Cette situation est regrettable, spécialement si l'oeil se porte sur la qualité architecturale de certaines maisons (la rue Vanderschrick, perpendiculaire, en est un bon exemple).



Le restaurant "La Porteuse d'Eau" (vue intérieure)


Actuellement, il semble que la commune tente d'exploiter le potentiel commercial de l'avenue. Il est vrai qu'à côté des quelques commerces bien tenus s'amassent un nombre important de commerces à louer ou en friches.

Le saviez-vous ?
Jean Volders (1855-1896), est un illustre journaliste et homme politique belge. Il participa à la fondation du Parti ouvrier belge, ainsi que du journal "Le Peuple", directement lié au Parti. Il fut une des personnalités les plus influentes dans l'instauration du suffrage universel en Belgique.

Rénovation du quartier Midi : La grosse enquête




Au risque de paraître tout juste débarqué à Saint-Gilles (ce que je suis), mon premier article sera consacré au dossier de la zone du quartier du Midi. J’ai parcouru avec intérêt un blog bien alimenté consacré au sujet, et souhaite participer et faire participer au débat. Faisant tous les jours de semaine le trajet qui sépare la gare du Midi de mon domicile situé rue Jean Volders, je ne peux que déplorer l’état de délabrement et l’insécurité régnant autour des ilôts.

Ne peut-on pas envisager la rénovation d’un quartier sans tomber dans la psychose de l’invasion capitaliste ; telle-est la question qui se pose à moi.

Je n’aurai malheureusement pas le temps de beaucoup investiguer cette semaine, mais me tiens prêt à receuillir vos commentaires. Je préfère bien me renseigner avant de raconter des bêtises. J’irai ainsi rencontrer prochainement quelques acteurs de cet épineux dossier.

Signalons un documentaire révélateur d’une certaine absurdité (2003). A qui la faute ? Votre réaction est vivement attendue.